Il est vrai que le fait de lancer une entreprise en ligne séduit de plus en plus d’entrepreneurs. Mais si vous envisagez la création d’une EURL sur internet, il est important de bien connaître les éléments essentiels dont vous devez vous méfier afin d’éviter les mauvaises surprises. Cela tombe bien, nous allons vous exposer à travers les quelques lignes de cet article, les points les plus importants méritant votre attention.
Prêts à vous lancer dans l’aventure entrepreneuriale ?
La rédaction des statuts en toute liberté, mais non sans rigueur
Quand vous optez pour la création d’une EURL en ligne, la rédaction des statuts est un moment critique qu’il convient de ne pas négliger. En effet, si vous ne le saviez pas encore, il est à souligner que c’est dans ces documents que vous devez définir les règles de fonctionnement de votre société.
Vous y retrouverez donc des informations sensibles telles que :
- le nom ;
- l’objet social ;
- les modalités de prise de décision ;
- la répartition des parts.
Évidemment, cette liste est loin d’être exhaustive. Une chose est sûre, les plateformes spécialisées vous proposent de vous guider à chaque étape afin de mieux composer les statuts, et pour faire en sorte qu’ils s’adaptent à votre profil et à votre projet. C’est la raison pour laquelle vous devez veiller sur les clauses de gérance, dans le but qu’elles soient le plus claires possible, mais aussi concernant les modalités de cession des parts.
Il est impératif de vérifier que ces dernières sont bel et bien prévues. Enfin, veillez à ce que les droits des associés soient bien définis. Si cela vous paraît un brin rigoureux, il faut savoir que ces démarches garantissent une gouvernance stable en cas de croissance ou si vous décidez de changer de direction à un moment ou l’autre.
Bien choisir entre le capital social et les apports
Il s’agit effectivement d’un autre point déterminant lorsque vous créez votre EURL. Nous parlons ici du capital social et de sa constitution. Sur les sites spécialisés en ligne, vous avez la possibilité de faire des apports en numéraire, mais aussi en nature ou en industrie. Bien sûr, comme dans la plupart des cas, il peut être question d’un apport symbolique à hauteur de 1 euro : de quoi démarrer sans mettre à mal ces économies certes, mais il convient de souligner que la crédibilité peut être impactée.
Un signal trop faible peut nuire effectivement à votre crédibilité lorsque vous vous tournez vers des partenaires ou vers une banque. En faisant l’erreur d’un capital trop élevé en revanche, cela revient à mobiliser inutilement des ressources lorsque vous démarrez votre activité.
À vous de trouver le bon équilibre…
Bien anticiper entre responsabilités, régime fiscal et social
Il est clair qu’une EURL implique de bien maîtriser les conséquences fiscales et sociales de votre statut. Justement, rappelons que l’associé unique a une responsabilité limitée à ses apports. Concrètement, si votre entreprise venait à connaître des difficultés, vous avez l’assurance que vos biens personnels ne sont pas mis en jeu. Enfin, d’un point de vue fiscal, une EURL est imposée par défaut à l’impôt sur le revenu, mais il est envisageable d’opter pour l’impôt sur les sociétés. Un choix ayant un impact, et qu’il convient de faire en fonction des résultats et du niveau d’activité.